Les conditions de reprise des activités économiques et sociales, selon des règles qui peuvent être adaptées par les préfets en liaison avec les maires, sont une chose, l'état d'urgence en est une autre. On ne saurait laisser trop longtemps à l'exécutif la liberté de prendre des décisions sans avoir à en rendre compte a priori devant le Parlement : d'autres démocraties ont choisi de faire face à cette crise sanitaire sans recourir à ces pouvoirs exorbitants.