Je suis sensible à l'argumentation de Didier Paris. Un maire, à la lecture des soixante et quelques pages du protocole, peut très bien dire qu'il n'a pas les moyens nécessaires pour assurer la désinfection des locaux ou des objets et qu'il n'ouvrira pas telle classe de maternelle ou telle école. Si cet amendement était adopté, il faudrait que le préfet donne son aval. En l'état actuel, les maires pourront agir directement, et je sais que certains le feront. J'estime que cela fait partie de leurs responsabilités et de l'autonomie que doivent avoir les élus par rapport à des préfets qui sont nommés par le Gouvernement. La légitimité n'est pas la même. Le maire sera devant ses électeurs, qui lui demanderont des comptes, au moment des élections, mais également avant.