Aucun représentant des différentes religions présentes en France n'a demandé d'exception durant le confinement. Il est toutefois difficilement compréhensible de voir les lieux de culte interdits pour les cérémonies au-delà du 11 mai, au moment où la plupart des magasins rouvrent et où les supermarchés verront des centaines d'acheteurs se bousculer dans leurs allées.
La liberté de culte est un droit fondamental, reconnu par la Constitution. La situation actuelle entre aussi en contradiction avec l'article 1er de la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État. C'est pourquoi, sans attendre le 2 juin, le 29 mai ou la fin du ramadan, l'amendement CL162 demande la réouverture des lieux de culte, avec toutes les règles de distanciation nécessaires. Les représentants de différentes religions ont fait des propositions raisonnables.