Ces trois amendements permettraient à la Corse d'exercer un contrôle sur les flux venus du Continent. Huit millions de personnes passent chaque année dans cette grande région touristique qui ne compte que 340 000 habitants. En outre, 30 % de la population locale a plus de soixante ans, ce qui constitue un facteur de risque alors que cinquante lits seulement sont disponibles en réanimation. Il faudrait donc, en fonction de l'évolution de la maladie, limiter les arrivées en Corse et contrôler la population entrante, afin de vérifier qu'elle n'est pas malade et d'éviter qu'elle vienne contaminer l'île. Les amendements confient les décisions en la matière soit au président de la collectivité de Corse, soit au représentant de l'État, soit à ces deux personnages de manière conjointe. Étant données les particularités à la fois démographiques et géographiques, il est important de donner à l'autorité située sur place les moyens de prendre les décisions qui s'imposent pour protéger la population.