Cet amendement remet en cause l'avancée obtenue par le Sénat, qui veut que nos compatriotes d'outre-mer ne soient pas soumis à l'obligation de quarantaine. L'argument des frontaliers n'est pas pertinent : ceux-ci bénéficient d'un statut particulier et il va de soi qu'ils peuvent aller et venir pour travailler sans être mis à chaque fois en quarantaine. En revanche, rien ne justifie que l'obligation de quarantaine soit plus souple pour les pays de l'espace Schengen que pour les autres, surtout si l'on considère que l'Europe est le continent le plus touché par la pandémie.