Madame Thill, vous écoutez trop M. Gosselin. Il se trompe lorsqu'il affirme, avec le talent qui est le sien, que nous allons vers des interdictions générales et absolues. De fait, le texte prévoit que ces interdictions ne peuvent être prises qu'« aux seules fins de garantir la santé publique ». Si, par exemple, on constate l'apparition d'un cluster dans les environs d'une école où doit se tenir une réunion de parents d'élèves, on doit pouvoir interdire cette réunion car elle mettrait en danger les participants. Nous nous inscrivons dans une logique de transition et non d'interdiction générale et absolue.