M. Balanant n'a jamais dit que tout serait terminé le 10 novembre : nous n'en savons rien ! Nous étions d'ailleurs dans la même situation le 22 mars, et nous avons voté l'état d'urgence. Nous nous adaptons à la situation. Bien entendu, le Conseil d'État est dans son rôle lorsqu'il exerce sa vigilance sur la question des libertés, et c'est très bien ainsi. Du reste, la rapporteure nous proposera un amendement qui tient compte de son ordonnance.
Enfin, monsieur Molac, je peux vous dire que le préfet de mon département était bien content de pouvoir s'appuyer sur la loi instaurant l'état d'urgence sanitaire lorsqu'il a dû discuter avec les maires de l'interdiction des marchés. Il faut être de bonne foi, monsieur Gosselin.