La rédaction adoptée par le Sénat impose aux personnes ayant séjourné au cours du mois précédent dans une zone de circulation du virus et souhaitant se déplacer par transport public aérien à destination ou en provenance du territoire hexagonal ou d'une collectivité d'outre-mer de présenter le résultat d'un examen biologique de dépistage. Or cette rédaction n'est pas opérante en ce qu'elle conditionne l'examen au fait d'avoir séjourné le mois précédent dans une zone de circulation du virus, ne serait-ce que parce que cela nécessiterait la constitution d'une base de données qui ne manquerait pas de susciter des débats.
De plus, le territoire hexagonal n'est plus une zone de circulation active du virus. Nos collègues d'outre-mer ont dit à quel point il était important, pour permettre à l'activité touristique de repartir, de tester les passagers en provenance de l'hexagone avant leur embarquement afin d'attester qu'ils sont négatifs. Le présent amendement a donc pour objet d'imposer un test à tout passager en provenance de la métropole, même si le virus n'y circule plus activement.