Il ne faut pas oublier que la déclaration d'état d'urgence sanitaire permet de débloquer des moyens exceptionnels de soutien à ces deux territoires. Nous en avons d'ailleurs voté hier soir, par voie d'amendement, dans le projet de loi de finances rectificative. Cela est possible précisément parce que nous sommes dans un cadre exceptionnel, qui malheureusement perdure. Je ne vois pas derrière cette exception une quelconque discrimination, même si je peux comprendre les inquiétudes relayées par notre collègue Danièle Obono : ces deux territoires ont sans doute besoin de moyens renforcés. Mais nous ne sommes pas défavorables au principe d'y maintenir l'état d'urgence au regard de la réalité sanitaire à laquelle ils doivent faire face.