Ce n'est pas en faisant pleurer dans les chaumières qu'on fait une politique pénale. Si vous pensez que c'est avec la matraque, en cognant les gens, qu'on règle tout, vous le ferez lorsque vous serez au pouvoir !
Vous m'avez demandé si des précautions sont prises dans les ensembles pénitentiaires. Nous allons instaurer un brouillage – je me demandais depuis longtemps pourquoi on n'arrive pas à téléphoner dans un casino alors qu'on y parvient en prison.
Le rapatriement des enfants dont les parents sont partis dans la zone irako-syrienne est une véritable question. Ils n'ont rien choisi. Nous avons un devoir à l'égard de ces enfants français et parfois orphelins. Je souhaite qu'ils soient rapatriés, pris en charge et déradicalisés chaque fois qu'on peut le faire. C'est le droit de l'enfant qui est en cause : je pense qu'il n'y a pas de discussion possible. S'agissant des adultes, je sais que ma position dans d'autres fonctions n'est pas celle du Gouvernement. Je resterai, néanmoins, extrêmement attentif aux situations dans lesquelles nos compatriotes encourent la peine capitale. Je rappelle que nous fêterons dans un an le quarantième anniversaire de son abolition.
Je ne suis pas au fait de la question que vous avez posée sur l'outre-mer, monsieur Vuilletet. Je pourrai vous répondre ultérieurement.