Les violences urbaines, qui avaient éclaté durant le confinement dans les Hauts-de-Seine, se sont répétées et aggravées les 13 et 14 juillet avec l'incendie de plusieurs voitures, d'un bus et d'un gymnase. Les forces de l'ordre font leur maximum, en coordination avec les polices municipales, mais sont parfois débordées par cette délinquance urbaine organisée. Certains maires ont du mal à recruter des policiers municipaux, appelés à intervenir dans les quartiers en tension de la première couronne parisienne. Enfin, nous craignons la fermeture de commissariats – les OPJ y travaillent en nombre insuffisant –, alors que la proximité et la réponse pénale rapide sont plus que jamais nécessaires.