Rappelons que l'épidémie prendra fin avec un vaccin. Il n'arrivera sûrement pas avant la fin de l'année – en janvier, peut-être. Et il faudra le fabriquer, le distribuer, puis attendre qu'une fois injecté il stimule la production d'anticorps. Bref, nous l'aurons au plus tôt au premier trimestre 2021. Il est donc logique d'autoriser jusqu'au 1er avril le Gouvernement à prendre ces mesures – qu'il peut aussi lever si tout va bien. En revanche, nous risquons de nous trouver dans la même situation en décembre et de devoir alors prolonger à nouveau l'état d'urgence sanitaire. Or, d'expérience de médecin, mieux vaut pour la population, du point de vue psychologique, six mois d'emblée qu'une nouvelle prolongation dans trois mois.