Vous mentionnez le ministre de l'intérieur fort à propos, madame la rapporteure. Il aurait effectivement été utile qu'il éclairât la Commission. S'agissant des élections sénatoriales, il faut rappeler que celles-ci ne mobilisent que quelques dizaines de grands électeurs dans chaque département – vingt-et-un pour une collectivité territoriale comme Saint-Barthélemy. Les élections départementales et régionales se font au suffrage universel direct : comparaison n'est pas raison…
Enfin, je me méfie des représentants de l'État dans les départements qui, il n'y a pas si longtemps, ont interdit l'accès à des forêts ou à des plages de plusieurs kilomètres carrés, des lieux dont la densité de population était quasi nulle. La baie du Mont-Saint-Michel représente, à marée descendante, 250 kilomètres carrés, excusez du peu… La question, vous le voyez, ne se limite pas aux élections : elle concerne aussi le quotidien de nos concitoyens. Il faut les aider aussi à s'oxygéner et ne pas chercher à tout leur interdire de manière absolue.