Mon amendement a le même objet. M. Schellenberger vient de parler des établissements de nuit ; je voudrais appeler l'attention sur le traumatisme qu'a représenté, sur le plan économique comme psychologique, la fermeture administrative de tout le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. À l'époque du confinement généralisé, cette mesure pouvait se justifier. Mais la situation a changé et le maintien de cette disposition dans un texte qui définit un entre-deux, entre l'état d'urgence sanitaire et le droit commun, paraît disproportionné. Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration a montré, à travers les protocoles mis en place, que la reprise de l'activité est compatible avec la nécessaire prudence. Il est cohérent, dans le prolongement de l'amendement de M. Sacha Houlié, d'adopter celui-ci, qui fait également valoir un principe de proportionnalité et de cohérence dans l'action publique.