Intervention de Philippe Gosselin

Réunion du mercredi 23 septembre 2020 à 9h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Cet amendement s'inscrit dans la lignée des précédents. Nous sommes responsables et nous n'ignorons pas le contexte, marqué par une reprise de l'épidémie. Reste que certains ERP sont fermés administrativement depuis des mois, sans aucune perspective. Je pense aux discothèques, à certaines salles de spectacle et au secteur de l'événementiel, qui est en train de crever – il n'y a pas d'autre terme ! Je comprends qu'il faille prendre certaines mesures, mais il faudrait les adapter en fonction de la nature des salles, de leur superficie et du type d'événement. Il faut évidemment respecter le principe de précaution inscrit dans la Charte de l'environnement adossée à notre Constitution, œuvre du président Chirac que nous honorons aujourd'hui dans l'hémicycle. Mais il ne faut pas que ce principe confine à la paralysie. Il ne faut pas que la peur empêche d'agir ! Le monde n'est pas binaire, tout n'est pas blanc ou noir : ce qu'il faut, c'est un équilibre.

Cet amendement, comme celui de M. Sacha Houlié, aurait le mérite de créer un peu d'espace : il permettrait au monde de la nuit et au secteur de l'événementiel de revivre, aux spectacles de se produire, aux jeunes et aux moins jeunes de danser ailleurs que dans des fêtes sauvages ou sur des toits d'immeubles, où ils échappent à tout contrôle. Tout cela nécessite un travail de dentelière ; or, le moins que l'on puisse dire, c'est que vous ne faites pas dans la dentelle… Et cela nuit à l'économie de notre pays comme à nos concitoyens.

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