Quel est votre avis sur les prisons ouvertes, modèle plus développé à l'étranger que dans notre pays ? Dans les hôpitaux psychiatriques, des mesures de contention et d'isolement sont prises pour des raisons médicales. La décision du Conseil constitutionnel interroge ces pratiques : comment articuler avis médical, traçabilité des actes du personnel hospitalier et intervention d'un juge – qui, pour l'instant, n'existe pas réellement – sur les mesures prises ? Sur un autre plan, le Défenseur des droits a lui aussi une compétence en matière de prisons ; n'y a-t-il pas un risque de télescopage entre les deux institutions ? Comment envisagez-vous le modus vivendi entre vos compétences respectives ?