Il s'agit en effet d'une loi d'urgence et les chiffres constatés à la fin du confinement montrent que cette urgence est encore plus forte aujourd'hui. S'agissant des ordonnances de protection, les tribunaux appliquent la loi et les femmes sont protégées beaucoup plus rapidement qu'auparavant. C'est donc une avancée extrêmement positive. Par ailleurs, il faut que nous accentuions nos efforts pour exiger une mise en place du bracelet anti-rapprochement plus rapidement.
Je me félicite qu'Action Logement ait réagi car le 115 n'est pas une solution pour les victimes de violence. Il faut absolument obtenir que l'ensemble des bailleurs sociaux leur réservent des logements. À l'hôpital Robert-Ballanger, en Seine-Saint-Denis, il est prévu de créer un pavillon dans lequel les femmes victimes et leurs enfants pourront rester au maximum six mois. Cette initiative pourrait être reproduite ailleurs.