Mais le cheminement est le même.
Vous avez dit que l'enveloppe pour la politique de la ville est stable. C'est vrai, mais j'aurais aimé, s'agissant des quartiers prioritaires, que la dotation soit augmentée. D'où mon amendement d'appel qui propose un transfert de crédits d'une action à une autre. À Béziers – pardon de toujours évoquer ce cas, mais c'est celui que je connais le mieux –, nous avons trois quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville : ce n'est pas rien pour une commune d'un peu moins de 80 000 habitants, cela nécessite vraiment des engagements financiers importants.
S'agissant du soutien aux collectivités frappées par des intempéries, j'entends que vous prévoyez 40 millions d'euros, et j'espère que les communes qui ont subi des intempéries l'année dernière pourront en bénéficier. Malgré les promesses faites en octobre 2019 par la ministre en personne, je le redis, nous avons reçu fin août – et Béziers n'est pas la seule commune concernée – un courrier nous annonçant que, finalement, l'État ne prendrait pas part à l'indemnisation, notamment pour les biens non assurables.