Je vais me concentrer sur les questions qui relèvent directement du ministère de l'intérieur, en commençant par votre interpellation, madame la présidente. Ce calendrier intéresse la commission des Lois, me dites-vous, et je n'en doute pas, mais il intéresse aussi le ministre en charge des élections : nous avons les mêmes attentes.
Le président Jean-Louis Debré vient d'être missionné et il doit prendre contact avec le Premier ministre aujourd'hui ou demain. Pour ma part, je n'ai pas encore échangé avec lui, mais je vais le faire cette semaine pour voir comment il envisage les choses. Il me semble qu'il doit remettre ses conclusions d'ici trois semaines ou un mois, afin que nous puissions organiser la vie démocratique et proposer au Parlement, le cas échéant, le report éventuel de ces élections.
J'en profite pour répondre à M. Stéphane Peu, à Mme George Pau-Langevin, à M. Raphaël Schellenberger et aux autres députés qui m'ont interrogé à ce sujet, que le vrai problème est moins le vote en lui-même, même si c'en est un, que l'organisation des campagnes et des opérations électorales. Je rappelle d'ailleurs que c'est le législateur qui a voulu avancer en mars une partie de ces élections locales, prévues en décembre.