Lors d'une mission effectuée en Guyane, en 2019, nous avons constaté que la gestion des transferts de personnes en rétention administrative à Cayenne vers l'hôpital posait un problème aigu de ressources humaines, compte tenu du nombre de procédures de reconduite à la frontière et du problème spécifique des « mules », pour lesquelles il faut attendre la fin de la digestion de la drogue ingérée. Les agents de la puissance publique ainsi mobilisés ne sont pas disponibles pour d'autres opérations.
Je rejoins la rapporteure : s'il faut des agents de la force publique pour garder quelqu'un qui vient de commettre un acte de terrorisme, nous pourrions réfléchir à votre proposition dans d'autres cas.