Le problème de la radicalisation se pose notamment du fait de la cascade de sous-traitants susceptibles d'obtenir des marchés. Cela nous ramène, en définitive, à la question des moyens dont doivent disposer les services de l'État pour contrôler la chaîne de sous-traitance que nous avons évoquée hier soir.
Je ferai à mon tour une petite digression concernant le sport. J'ai été pendant vingt ans chargé de la jeunesse et des sports dans mon département et dans ma ville. C'est en 2015 que s'est opérée la bascule, avec la suppression des agréments de jeunesse et d'éducation populaire et de sport, qui étaient délivrés par les directions départementales de la jeunesse et des sports, et qui permettaient d'assurer un contrôle sur les associations loi de 1901, les subventions, les règles de démocratie interne, ainsi que sur les phénomènes de prosélytisme et de radicalisation. Ce sont ces agréments-là qu'il convient de rétablir, d'une manière ou d'une autre, car c'est ce qui permet à l'État de jouer son rôle de régulateur.