L'amendement CL10 poursuit le même objectif. Je suis bien d'accord avec le rapporteur, avec M. Stéphane Mazars et avec les autres collègues : il est important de protéger la police municipale, qui a de nouvelles missions et qui est de plus en plus exposée. Il faut permettre à ses agents de bénéficier du même dispositif que les gendarmes, les policiers nationaux et les pompiers professionnels ou volontaires.
C'est une bonne initiative d'intégrer dans cette liste les surveillants pénitentiaires car on sait très bien – je vous ai entendue le dire hier à haute voix, madame la présidente – qu'il y a, dans nos prisons, des personnes violentes à leur égard. Je pense évidemment aux condamnés pour acte de terrorisme, mais aussi aux détenus de droit commun susceptibles de radicalisation (DCSR), étroitement surveillés. Il est bien d'ajouter également les agents des douanes. On pourrait penser que les risques auxquels ils s'exposent sont moins flagrants. Mais pour connaître certains douaniers, je peux assurer qu'ils font l'objet de beaucoup de pressions et de menaces.
Tout en défendant cet amendement qui supprime les crédits de réduction de peine pour les personnes ayant commis des violences à l'encontre des policiers municipaux, je félicite tous mes collègues qui ont proposé d'étendre la disposition aux surveillants pénitentiaires et aux douaniers.