Avec l'amendement CL32, je sors du cadre des forces de sécurité car je propose d'inclure les enseignants de l'éducation nationale. L'actualité nous a prouvé, malheureusement, qu'ils étaient eux aussi fréquemment pris pour cible en raison des fonctions qu'ils exercent.
Le rapporteur a dit que ce n'était pas pareil, parce qu'ils avaient affaire à des élèves. Mais ce sont souvent les parents qui commettent ces agressions, par exemple quand ils n'apprécient pas le contenu d'un cours. Il est de plus en plus difficile d'enseigner un certain nombre de choses dans notre pays. Certes, cette disposition aurait peut-être davantage sa place dans le projet de loi relatif aux séparatismes, mais on ne sait pas si ce sera le cas : pour l'instant, personne ne l'a lu. Comme il n'est jamais trop tôt pour bien faire, je propose de l'adopter dès maintenant. Du reste, c'est une réponse à l'amendement CL207 du groupe Socialistes et apparentés, dont l'exposé des motifs explique qu'il est difficile de faire bénéficier du dispositif les détenteurs d'un mandat exécutif local mais pas les enseignants. Les uns comme les autres doivent être protégés : les maires sont des cibles, c'est aussi le cas des enseignants.