Les choses peuvent effectivement évoluer d'ici à la séance. Je voudrais néanmoins rappeler combien nous sommes attachés à la représentation des outre-mer ; il ne s'agit pas uniquement de remplir des cases. Il est bien évident qu'à multiplier les catégories, on risque d'en oublier, mais je ne crois pas qu'on puisse considérer les collectivités d'outre-mer comme une catégorie parmi d'autres. Si nous disposons d'une zone économique exclusive de 11 millions de kilomètres carrés, c'est pour l'essentiel grâce aux outre-mer. Quoi de commun entre les Terres australes et antarctiques françaises – qui ne seront pas nécessairement représentées au CESE, et pour cause : il n'y a que des pingouins ! – Saint-Pierre-et-Miquelon, la Guyane – au territoire grand comme le Portugal ou l'Autriche – ou la Polynésie, vaste comme l'Europe mais comportant seulement quelques milliers de kilomètres carrés de terres émergées ? La biodiversité est extraordinaire, les cultures sont diverses : on ne peut pas ramener les outre-mer à une catégorie générique, en faisant abstraction des différences ! À ce stade, le groupe Les Républicains n'est pas encore attaché à une rédaction, celle-ci est probablement appelée à évoluer, mais c'est cette preuve par onze qu'il faut réussir à faire. Voilà la position de principe que je souhaitais affirmer avec force.