Je soutiens l'amendement de Madame la rapporteure : il me semble pertinent sur le plan juridique. Les conventions internationales peuvent tout à fait utiliser un autre vocabulaire que notre droit national ; elles s'appliquent de toute façon dans notre pays, et les juges savent parfaitement manier cette rhétorique. Nous pouvons donc tout à fait conserver l'unité de notre droit interne.
Par ailleurs, je me permets de préciser, car je ne l'ai pas fait à titre liminaire, que nous parlons de l'intérêt de l'« enfant » dans la mesure où la proposition de loi de Mme Limon se concentre sur l'adoption des mineurs, mais il existe bien évidemment des adoptions simples pour les personnes majeures ; nous ne l'oublions pas.