Monsieur le ministre, on répète dans les médias et sur les réseaux sociaux qu'il existerait un lien entre le discours et la rhétorique d'un ministre de l'Intérieur et les libérations de forces très obscures de certaines brebis galeuses de la police, qui se sentiraient intouchables et toutes-puissantes. Qu'en pensez-vous ?
Cette idée amène les mêmes à déclarer que la violence est structurelle, institutionnelle, au sein du ministère de l'Intérieur, et à conclure qu'il faut poser le sujet des « violences policières ». Quel est votre avis à ce sujet ?
Pour ma part, sur le terrain, je rencontre au quotidien des policiers, notamment de la BAC, qui ne sont pas des brebis galeuses, mais qui sont usés et désespérés du regard de certains sur leur profession. Ils dénoncent le manque de sanctions et une forme d'omerta sur les dénonciations d'individus violents et racistes parmi eux.