J'ajoute à l'argumentation de M. Bernalicis, à laquelle je souscris, que l'utilisation des mots « enfants » et « adolescents » ne relève pas uniquement de la sémantique. De fait, certains individus auxquels nous avons affaire sont plus proches de l'enfance que de la minorité en tant qu'elle s'oppose à la majorité. Ces notions ont une connotation qui me semble correspondre davantage à l'aspect éducatif dont il sera question tout au long de notre débat. En effet, si l'on parle de la justice des mineurs, on parle d'éducation à propos des enfants et des adolescents.