Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, je suis d'accord avec vous : il est difficile de se passer de la notion juridique de minorité. Mais on voit parfois arriver dans les centres éducatifs fermés, qui sont censés accueillir des jeunes de 16 à 18 ans – dont on pourrait penser que ce sont véritablement des mineurs –, des mômes de 14 ans et demi ou 15 ans ; ce sont des enfants, avant d'être des mineurs. Je le dis avec mon cœur, car c'est ce que je vis au quotidien avec les enfants auprès de qui je m'engage.