Nous sommes opposés par principe aux jugements par visioconférence, a fortiori pour les enfants. Il faut tirer les leçons de la catastrophe qu'a été l'école à la maison, notamment pour les adolescents : les évaluations qui paraissent sur le sujet tendent à montrer que l'enseignement par écran interposé n'a aucune vertu pédagogique. Si l'on considère que la justice des enfants est une justice de la protection, de l'éducation et de la pédagogie, il faut reconnaître qu'il n'y a rien de moins pédagogique que la justice rendue par l'intermédiaire d'un écran. Nous souhaitons par l'amendement CL5 que la visioconférence soit bannie, au moins pour la justice des enfants.