Mon cher collègue Ugo Bernalicis, la qualité de votre investissement est indéniable : vous travaillez les textes et vous apportez des pièces au débat. Mais pourquoi vous présenter en victime ? Personnellement, j'ai recueilli des avis défavorables sur nombre de mes amendements. Cela ne m'empêche pas d'instaurer un dialogue. J'ai commencé à le faire, d'ailleurs, avant même la réunion de la commission.
Nous avons la chance d'avoir un Garde des sceaux dont le cabinet est accessible. Je suis sûr que, si vous y mettiez les formes – car l'invective n'y incite pas –, vous obtiendriez des réponses et pourriez faire avancer des sujets. Avec M. le Garde des sceaux, nous avons des appréciations différentes, ce qui ne nous empêche pas de travailler ensemble sur un dossier dans le dialogue et l'écoute. C'est certainement plus simple pour progresser.
Je ne doute pas un instant de votre sincérité et de votre volonté de faire aboutir vos propositions, mais je suis sûr que vous y arriveriez bien mieux si vous faisiez preuve, en certaines circonstances, d'un peu moins d'outrance et de davantage de sympathie envers vos collègues.