Il s'agit encore du Conseil scientifique, qui a suscité, sans vouloir polémiquer, un certain nombre de questions ces derniers mois en matière de déontologie et de conflits d'intérêts. Ce conseil créé ex nihilo paraît à nombre d'entre nous, qui ne sommes pas médecins et avons évidemment moins de références scientifiques que le rapporteur, avoir, lui aussi, besoin de règles. Il ne s'agit pas de faire de mauvais procès d'intention mais de prévenir. En la matière, il n'est pas besoin d'attendre un quelconque texte fondateur : il suffit, par un réflexe immédiat de bonne gestion et de transparence, de fixer par décret des règles s'appliquant au Conseil scientifique et à ses membres, notamment en matière d'impartialité.