Voilà un an presque jour pour jour que nous avons fait la visite à laquelle plusieurs d'entre nous viennent de se référer. Il y a urgence : les policiers sont démunis et nous n'avons pas la possibilité de protéger les mineurs qui se font piéger. Les stratégies développées par les prédateurs sont efficaces : n'importe quel mineur, même très entouré par sa famille et ses camarades, peut être touché. Face à ces situations dramatiques, les policiers ont peu de moyens : dans le cas déjà cité de la personne à l'origine d'atteintes sur quarante mineurs, ils n'ont pas pu agir comme ils l'auraient voulu et l'intéressé, libéré très rapidement, a pu recourir aux mêmes stratagèmes dans d'autres pays.
Je soutiens la proposition des auteurs des amendements ; reste à trouver d'ici à la séance le meilleur moyen légistique de lui faire droit.