Alors qu'il est censé définir un régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire, l'article 1er continue de restreindre grandement nos libertés, pour cinq mois supplémentaires. Comme le projet de loi qui nous a été soumis l'année dernière, il reprend les restrictions de l'état d'urgence sanitaire et en ajoute même de nouvelles. Bis repetita placent ! Il n'est pas acceptable que le Gouvernement dispose, pour une durée aussi longue, du pouvoir de suspendre nos libertés du jour au lendemain. La démocratie ne peut pas être mise entre parenthèses pour cinq mois de plus. Il convient donc de supprimer cet article, afin de redonner ses pouvoirs au Parlement.