Ce que le justiciable déclare à son avocat relève du secret de la défense : cela lui appartient, et ne doit pas être divulgué. En toute logique, ce qu'il va raconter pour demander des conseils et savoir s'il doit ou non aller au contentieux devrait aussi être couvert par le secret. À défaut, si l'on pouvait être informé de ce qui est dit dans le cadre d'une consultation de conseil, on serait à armes inégales ; je sais bien que ce n'est pas dans ce sens que va le texte, mais il serait préférable de préciser ici que le secret couvre à la fois l'activité de défense et celle de conseil. Ainsi, le débat serait clos et l'on pourrait avancer.