Ayant le triste privilège d'être député depuis vingt-huit ans, je peux témoigner que cette idée est envisagée depuis plus d'un quart de siècle. Pour la mettre en pratique, nous avons essayé deux voies, qui se sont révélé des impasses : premièrement, une réduction des primes d'assurance – nous avons même voté un texte en ce sens, qui n'a jamais été appliqué car il était inapplicable ; deuxièmement, agir sur les cotisations. Mais, comme l'a suggéré monsieur le ministre, comment couvrir à la fois le cas d'un sapeur-pompier qui effectue une intervention par mois et celui d'un autre qui en fait dix ? Un peu d'imagination, mon cher collègue, vous qui êtes tout jeune dans cette maison : essayez d'autres voies, car celles-là sont bouchées.