L'anonymisation est une question qui se pose pour toutes les forces de sécurité, mais aussi pour les pompiers. Ces derniers sont de plus en plus souvent la cible de violences, même si l'on essaie de les éviter par l'intervention accrue des gendarmes et des policiers, en équipant leurs véhicules de caméras, mais aussi grâce aux caméras-piétons, aux caméras de vidéo-protection et au dépôt de plainte systématique, y compris du responsable employeur.
Sur cette question de l'anonymat, il faudrait distinguer le cas d'un pompier, victime d'une agression, qui porte plainte et le cas où il est appelé à témoigner. Il paraît difficile qu'une personne puisse porter plainte de façon anonyme. Il faut creuser la question : on pourrait imaginer d'utiliser un alias ou le matricule, mais nous devons encore travailler et je le ferai volontiers avec vous en vue de la séance.
S'agissant de la protection des sapeurs-pompiers, la question de la réponse pénale se pose évidemment, mais je n'en suis pas le seul responsable et cela suppose aussi de travailler avec le garde des Sceaux.