Lorsque vous êtes en difficulté, monsieur le ministre, vous invoquez des arguments politiques, voire politiciens. Vous parlez ainsi d'une pseudo-position du Sénat : on ne sait pas, au stade actuel, ce qu'il en est.
Nous défendons des amendements portant sur un point qui me paraît essentiel : la suppression du consentement demandé à une personne qui fait peser une menace de terrorisme islamiste sur notre société, afin de mieux protéger nos concitoyens, notre nation, notre pays.
J'aimerais connaître votre position sur le fond. Vous nous dites que le Sénat s'opposera à cette mesure, mais c'est votre vœu, votre analyse ou votre prévision, je ne sais pas… Vous regardez dans une boule de cristal pour savoir ce qu'il faut faire.
En ce qui concerne le texte relatif au séparatisme, la fermeté est du côté du Sénat : c'est lui qui veut interdire le port du voile par les fillettes et par les accompagnants scolaires – vous le refusiez, et nous allons en débattre.
Sur le point dont nous parlons maintenant, j'aimerais savoir quelle est votre position. N'est-ce pas du bon sens de ne plus demander son consentement à une personne qui nous menace ?