Permettez-moi d'insister un petit peu. Pour moi, la souveraineté nationale n'est pas un argument. La question n'est pas d'être patriote ou de ne pas l'être. Nous sommes d'accord pour dire que le terrorisme ne s'arrête pas à nos frontières. Ce sont des questions européennes, qui regardent les organisations et les agences européennes. Rester franco-français n'est pas un argument, à partir du moment où l'on doit travailler différemment au sein de l'Union européenne. C'est un peu limite, monsieur le ministre. On est en pleine contradiction si l'on dit, d'un côté, que le terrorisme dépasse les frontières et que, de l'autre, nous souhaitons travailler à une solution nationale. Je ne veux pas comparer cela avec la crise du Covid, mais la solution n'a pas fonctionné.