Intervention de Isabelle Florennes

Réunion du mercredi 26 mai 2021 à 14h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

Dans le paysage politique, il y a ceux qui parlent beaucoup et qui ne font rien lorsqu'ils en ont l'occasion et il y a ceux qui parlent, mais avec la conscience aiguë de ce que vaut un engagement devant les Français, et qui agissent. Après des années d'effets d'annonce, voici enfin des annonces suivies d'effets.

Depuis le début du quinquennat, le Gouvernement et la majorité parlementaire ont agi, sous l'impulsion du Président de la République, pour réformer l'action publique, rapprocher l'État de nos concitoyens et tenter de mieux prendre en compte la réalité des territoires et de ceux qui y vivent. En revalorisant les carrières, il s'agissait de redonner aux agents des trois versants de la fonction publique de l'envie et du sens à leur action. Après la loi de transformation de la fonction publique d'août 2019 et les mesures annoncées pour promouvoir l'égalité des chances dans la fonction publique grâce au programme « Talents du service public », vient la réforme que vous vous apprêtez à présenter, madame la ministre. Le groupe du Mouvement démocrate et démocrates apparentés sera à vos côtés pour faire de ce texte une étape supplémentaire du renouveau de l'action publique. Parmi les enjeux de la réforme figure la formation, ainsi que la mobilité des fonctionnaires.

Ce sont 90 % des hauts fonctionnaires qui travaillent à Paris alors que 90 % des autres catégories de fonctionnaires exercent au-delà du périphérique. Comment entendez-vous remédier à ce déséquilibre qui crée un fossé tant entre les Français et les cadres supérieurs de l'État qu'entre les fonctionnaires eux-mêmes ?

Contrairement à ce que certains veulent laisser entendre à des fins électoralistes, la suppression du corps préfectoral, annoncée par le Premier ministre, ne va pas entraîner la suppression des préfets, de leur mission et de leur autorité sur les services déconcentrés de l'État. Leur fonction est maintenue : c'est le corps préfectoral, c'est-à-dire la gestion des carrières selon des critères propres, qui va être supprimé. Quels effets attendez-vous de cette suppression ? Pensez-vous qu'elle ouvrira la porte à de nouveaux profils ?

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