Les travaux que vous lancez sur les violences en détention se concentrent sur les violences des détenus envers les surveillants et leurs codétenus. La violence des surveillants envers les détenus, méconnue, existe toutefois. Vos travaux porteront-ils sur elles aussi ? Je l'espère, car nous avons tous à gagner au recul des violences en détention, dues en grande part à la surpopulation.
Je me suis rendu la semaine dernière à Fleury Mérogis où se pose un problème de logement aux élèves surveillants, arrivant par centaines sur place. Une audition avec le groupe d'études prison, voici deux ans et demi, nous avait indiqué que ces difficultés étaient réglées, or nous avons constaté qu'il n'en est rien. Ne serait-il pas possible de leur trouver enfin une solution, au moins par respect vis-à-vis des personnels qui, souvent, viennent des outre-mer ?
Je n'aborderai pas la réduction du congé bonifié de deux mois à un, même si je ne comprends pas ce qui la justifie.
Vous avez reçu une lettre ouverte de l'ensemble des directeurs de SPIP, souvent mis en cause, ces derniers temps, à propos de faits divers. Quelles suites comptez-vous lui donner ? Ces SPIP servent de fusibles dans ce genre d'affaires, avant que ne soit ordonnée une inspection de l'inspection générale de la justice (IGJ).
Pourriez-vous nous transmettre les résultats détaillés des dernières élections dans les établissements pénitentiaires ?