Un grand quotidien national a rendu publique, vendredi dernier, une note de l'institut pour la justice (IPJ), dirigé par Pierre-Marie Sève, dénonçant une surreprésentation des étrangers, qui comptent pour près d'un occupant sur trois des prisons. Selon cette note, 54% viendraient de l'Afrique et du Maghreb et 33%, d'Europe de l'est. Fort heureusement, cette note, publiée à la veille du silence républicain qui précède un scrutin électoral, n'a pas encore fait l'objet d'une exploitation politique et médiatique. Une incapacité à clarifier son contenu pourrait toutefois conduire à la tentation d'une surenchère pénale, à laquelle certains ont déjà succombé. La méthode employée pour aboutir à cette note vous semble-t-elle opportune et les chiffres qu'elle avance, crédibles ?
Pourriez-vous nous communiquer des informations sur les violences exercées à l'encontre du personnel pénitentiaire hors de l'enceinte carcérale ? Votre grand plan de lutte contre les violences en milieu carcéral comportera un volet qui leur sera consacré.
Enfin, que préconisez-vous, en termes de statut ou de rémunération, pour rendre plus attractive la profession de surveillant pénitentiaire ?