Tout notre personnel a été formé. Tous ont suivi une formation particulière visant à prévenir les jets de documents. En clair, un pli jeté par terre est inévitablement rapproché d'un distributeur : la personne qui le jette est immédiatement identifiée. Il n'y a donc aucune rationalité dans cet acte.
Tout notre personnel est équipé d'un système informatique embarqué et de moyens de distribution – gilets, chariots, plans… – lui permettant d'accomplir sa mission.
J'en viens au personnel intérimaire. Cette opération était pour nous l'occasion, au sortir de la crise du covid, de proposer du travail à des personnes, notamment des jeunes, qui n'ont pas nécessairement un diplôme élevé. Notre activité s'y prête, et il nous paraissait praticable de faire appel à eux en tant que personnel de renfort.
Nous avons donc sollicité des sociétés d'intérim dont la spécialité est d'apporter des renforts pour des opérations exceptionnelles – c'en était une – et leur avons fourni un cahier des charges. Le personnel a été sourcé par ces sociétés au terme d'une procédure et d'une première information sur le type de travail proposé. Le personnel qui est arrivé chez nous a été formé, notamment aux règles de sécurité, et a été doté de tous les moyens nécessaires pour réaliser la mission.
Si l'on s'intéresse à la performance, notre personnel met plus de temps à distribuer que les facteurs, mais sachez qu'il est rémunéré au temps passé. Le système informatique embarqué nous sert notamment à rémunérer le temps de travail effectivement réalisé : grâce à un algorithme, il indique un temps cible sur lequel le distributeur doit essayer de se caler.
Il ne doit pas y avoir de débat quant à d'éventuelles différences entre le personnel interne et le personnel intérimaire venu en renfort, puisque ce dernier a précisément vocation à intervenir dans des opérations exceptionnelles.