Moi aussi, je regrette la réponse du rapporteur. Comme il le dit lui-même, cela fait huit fois que nous examinons des mesures de cette nature : ce n'est plus un état d'urgence, c'est un état permanent ! J'ai bien entendu ce qu'a dit M. O sur le fait de rendre des comptes devant le Parlement, mais nos prérogatives sont constitutionnelles, elles sont le fondement de notre démocratie et je déplore que vous fassiez le choix de les bafouer. La mesure que nous proposons est équilibrée : il ne s'agit pas de tout arrêter demain, mais d'ici au 15 octobre, ce qui ne semble pas complètement délirant au vu de la situation.