Cette discussion témoigne de la complexité de la situation. En matière de crise sanitaire, la vérité d'hier n'est pas celle de demain. Nous réfléchissons à l'établissement d'un passe sanitaire pour les mineurs au 30 août – ou au 30 septembre si l'amendement de M. Gouffier-Cha est adopté. Si je comprends bien les arguments de Mme la présidente, l'adoption de son amendement entrerait en contradiction avec les mesures que nous avons votées il y a quelques semaines et les obligations qui seront imposées aux mineurs dès demain. L'urgence est de faire comprendre à nos concitoyens l'importance de la vaccination. L'amendement de M. Gouffier-Cha nous permettrait de vacciner un grand nombre de mineurs, mais il faudra aussi veiller à ce que l'on puisse proposer le vaccin Pfizer à l'ensemble des professionnels de santé. Il semblerait que ce ne soit pas le cas sur tout le territoire. Or il faudrait que ce vaccin, qui pourrait être administré en médecine de ville, en pharmacie, soit rapidement accessible au plus grand nombre de jeunes possible pour que le passe sanitaire puisse entrer très vite en application.