Il est logique que les pourfendeurs du passe sanitaire veuillent le supprimer dans les centres commerciaux. En revanche, j'invite ceux qui ne sont pas opposés à ce dispositif à le maintenir dans ces lieux. Nous parlons ici de très gros centres, et non de la Samaritaine, du Printemps ou des Galeries Lafayette. La plupart sont situés en banlieue, dans des zones périurbaines où la couverture vaccinale est la plus faible et où de très nombreux habitants, en particulier des jeunes, aiment se rassembler le week-end. À chaque vague épidémique, ces centres commerciaux sont les gros plus foyers de contamination : c'est pourquoi nous les fermons en premier. Là encore, nous avons le choix entre passe sanitaire et fermeture ; c'est pour éviter d'avoir à fermer ces centres que nous y imposons le passe sanitaire.
Le Conseil d'État a souligné qu'il ne fallait pas bloquer l'accès des populations aux biens essentiels. Nous approuvons totalement cette remarque : c'est pourquoi nous serons également favorables à l'amendement CL507 de M. Rudigoz.