Nous sommes interrogatifs, sans volonté d'obstruction. Il reste près de 300 amendements. Voulez-vous que l'on travaille sans discontinuer jusqu'à la séance alors que l'utilité du dispositif que nous étudions est quasiment nulle ? Nous allons vous rendre service en quittant les lieux et nous nous retrouverons en séance pour discuter des amendements. Au fond, c'est ce que vous attendez de nous. C'est ce qu'il nous reste de plus honnête à faire car, malgré la bonne volonté de la présidente, nous ne parvenons pas à défendre nos amendements, alors qu'ils sont importants. Et dans quelques heures, nous recommencerons. Il est inutile de nous épuiser pour un dispositif qui n'apporte rien. C'est de l'affichage plutôt qu'un réel travail législatif. Mettons fin aux apparences et arrêtons avec ce dispositif qui nous détruit plus qu'il ne nous grandit. À cette heure avancée de la nuit, alors que je dois recommencer demain matin à 9 heures, pour une mission à laquelle je dois encore travailler, je ne me sens pas capable de continuer dans ces conditions. Mon groupe considère qu'il ne peut poursuivre les débats cette nuit, sachant que ce travail reprendra à quinze heures en séance publique.