Je comprends les contraintes qui pèsent sur les parlementaires. De nombreux amendements ont été déposé, en un temps très court. Beaucoup ne tendaient qu'à supprimer méthodiquement toutes les dispositions de ce texte, alinéa par alinéa, ce qui est conforme au droit parlementaire mais, pour avoir été député pendant huit ans, je ne suis pas dupe de la méthode. D'autres appellent des débats de fond. Certains, plus formels, ont pu donner lieu à de multiples prises de parole, parfois monopolisées par un groupe, ce qui ne s'apparente pas à de l'obstruction volontaire mais révèle l'intention de ne pas aider à aller vite.
Nous avons besoin de ce texte très vite. Il ne peut être repoussé à l'automne, encore moins à l'hiver. Si nous avions pu agir sans la loi, nous l'aurions fait car le passe sanitaire est peut-être la seule solution pour éviter de fermer des ERP. Je souhaite ardemment que nous allions au bout de ce texte. Les sénateurs attendent la fin de nos travaux pour s'y mettre. Les membres du Conseil constitutionnel attendent la fin du travail parlementaire pour l'étudier. Continuons à avancer du mieux que nous pouvons. Nous avons tous des agendas chargés. Pour ma part, la même chose m'attend au Sénat à la fin de la semaine. Nous sommes tous mus par l'intérêt général et la volonté de protéger la santé des Français. Courage !