En réalité, l'amendement vise à ce que l'on puisse sanctionner les exploitants d'établissement qui n'auraient pas vérifié l'identité. Vous n'avez donc pas répondu exactement à la question soulevée, monsieur le ministre, et c'est un vrai sujet.
On se place ici dans l'hypothèse où des gens ont falsifié leur passe sanitaire et où leur identité n'a pas été vérifiée, ce qui aurait pour conséquence le développement d'un cluster. Notre hypothèse de réflexion n'est pas la même : le virus peut être disséminé dans un lieu donné, par exemple une boîte de nuit, alors même que les gens ont présenté un passe sanitaire valable, car le vaccin ne protège pas à 100 % contre le variant delta.
Je pose une énième fois la question : dispose-t-on de données scientifiques mises à jour sur la manière dont le variant delta contamine les personnes vaccinées ? D'après le ministre de la santé britannique, qui s'est d'ailleurs trompé dans les chiffres, 40 % des personnes hospitalisées au Royaume-Uni du fait du variant delta avaient été vaccinées – le vaccin le plus utilisé dans le pays étant celui d'AstraZeneca. Nous aimerions tous savoir si votre stratégie est la bonne.