Ce débat est légitime. Il arrive que, après une séparation conflictuelle, la vaccination de l'enfant soit l'objet d'un désaccord des parents, ou bien que les adolescents souhaitant se faire vacciner ne puissent le faire parce qu'ils n'arrivent pas à obtenir la deuxième autorisation parentale. Le rapporteur a raison de dire qu'en droit, la vaccination nécessite l'accord des deux parents. Mais, considérant la situation et le nombre de familles monoparentales dans notre pays, je suis assez sensible sur le fond à l'amendement CL449. S'il me paraît difficile de vous donner à ce stade un avis favorable, j'émets un avis de sagesse.