J'entends vos arguments, mais la généralisation des caméras-piétons n'exclut pas une aggravation des sanctions encourues par les personnes qui pratiquent des rodéos urbains, notamment lorsqu'ils mettent en danger en toute connaissance de cause la vie d'autrui, en particulier la vie d'enfants. Il me semble que les cas visés dans les amendements pourraient être considérés comme des circonstances aggravantes.
Les riverains qui subissent ces nuisances chaque nuit sont exaspérés et souhaitent que l'on mette fin, non seulement à ce phénomène, mais aussi au sentiment d'impunité des auteurs, qui doivent être véritablement sanctionnés. À cet égard, l'augmentation des peines encourues ne serait pas un mauvais signal.